Le deuil au temps du COVID
Le gouvernement a imposé des restrictions très strictes aux familles confrontées à un décès : limitation du nombre de personnes présentes à la cérémonie d’inhumation, impossibilité pour les familles de se serrer dans les bras, voire abandon des personnes condamnées à partir sans avoir dit adieu à leurs proches. Les conséquences du traumatisme psychologique généré par cette impossibilité de faire un travail de deuil sont lourdes. Il est aujourd’hui essentiel de mesurer la gravité des situations engendrées pour réfléchir à des façons d’accompagner toutes ces familles abandonnées à un chagrin sans deuil, et d’honorer collectivement les défunt.e.s parti.e.s en grand nombre. Nos élu.e.s dans les villes pourraient prendre des initiatives fortes.
Intervenant·e·s de l’émission
Anne AMBLES
Accompagnante de « Transitions et Coopérations », formatrice et animatrice sur les
questions de transition vie /mort
Anne DE BEAUMONT
Ancienne directrice-adjointe d’hôpital et d’EHPAD, membre de la Commission
Santé EELV